La ville poursuit activement sa politique de valorisation des terres agricoles avec l’acquisition de 2.8 hectares de terrains supplémentaires en 2025 pour un montant total de 558 000 €.
Initialement vivrière, l’agriculture du Val de Cagne a subi un déclin au profit d’occupations non agricoles augmentant les risques d’inondation et dégradant la rivière, les sols et les paysages.
Dès 1995, face à ce constat alarmant, la Ville de Cagnes-sur-Mer, portée par la vision de la « Coulée bleue », s’est engagée dans un combat continu pour préserver la zone agricole du Val de Cagne.
En 2022, la Commune a mis en place un Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PPEANP) en vue de « sanctuariser » la vocation agricole du Val de Cagne. Avec le soutien de la Métropole et du Département, ce dispositif a pour objectif de favoriser la remise en culture des terres en friche et développer les circuits courts, de restaurer des sols fertiles et préserver la biodiversité.
Quel est votre parcours ?
J’ai suivi des études scientifiques en thermo-hydraulique appliquée au nucléaire avant de changer complètement de vie pour me consacrer à l’agriculture et à la brasserie !
Pourquoi avez-vous choisi de vous installer à Cagnes ?
Nous sommes cagnois ! A la création de la brasserie nous étions implantés dans ma cave de 20 m2 à Cagnes-sur-Mer ! Quand nous avons voulu nous lancer dans la culture du houblon, il était naturel pour nous de rester ici, dans notre ville qui est très dynamique et qui soutient les initiatives locales. Depuis, notre exploitation se développe chaque année et le chiffre d’affaires est en augmentation constante.
Comment avez-vous entendu parler de ces terres ?
Nous avons pris contact avec les services de la ville, qui nous ont présenté les opportunités disponibles. En expliquant notre projet, nous avons pu accéder à ces terres et ainsi développer notre production tout en contribuant à l’économie locale. Nous disposons d’un terrain au Val de Cagne, sans serre avec les 2/3 dédiés au houblon pour la fabrication de nos bières et 1/3 pour
cultiver des légumes l’été et fournir exclusivement les cantines municipales scolaires de Cagnes-sur-Mer. Par exemple, l’été dernier nous avons cultivé des salades, tomates, courgettes, courges niçoises et bouquets garnis !
Où pouvons-nous retrouver vos produits ?
Notre bière artisanale est distribuée dans plusieurs magasins bio, dont Biocoop en centre-ville. En parallèle, nous participons à des évènements locaux comme le triathlon de Cagnes et avons même présenté notre savoir-faire au Salon de l’Agriculture sur le stand du département !
Pourquoi avez-vous choisi de vous installer à Cagnes-sur-Mer ?
Je suis né à Cagnes et mon père était agriculteur à Cagnes également. Je ne pouvais pas manquer cette opportunité !
Comment avez-vous entendu parler de la mise à disposition de ces terres agricoles ?
J’étais en recherche active; j’ai sauté sur l’occasion de m’installer pour développer une production maraîchère durable et de saison.
Où pouvons-nous retrouver vos produits ?
Nous cultivons des légumes de saison, qui sont ensuite majoritairement vendus sur les étals dans la région ou livrés aux cantines scolaires.
Pourquoi avez-vous choisi de vous installer à Cagnes-sur-Mer ?
Cagnes-sur-Mer, c’est notre ville ! Nos parents étaient commerçants au Cros-de-Cagnes.
Comment avez-vous entendu parler de la mise à disposition de ces terres ?
On avait déjà un petit terrain au Haut-de-Cagnes, mais quand un ami nous a informées que la mairie proposait des parcelles agricoles nous avons monté un projet pour nous lancer !
Où pouvons-nous retrouver vos produits ?
Nous accueillons les visiteurs directement à la ferme, un lieu bucolique où l’on cultive fruits et légumes de saison. Nous transformons aussi nos produits en confitures, tisanes ou pickles. Nous fournissons ponctuellement les cantines scolaires de Cagnes-sur-Mer. Et nous organisons des brunchs tout au long de l’année, venez !
Fournir les cantines municipales scolaires – Retrouver des sols fertiles et nourriciers – Produire des fruits et des légumes – Développer les circuits courts – Préserver et valoriser ce lieu patrimonial