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La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. En fonction du type de projet et du lieu, il faut déposer une demande de permis (permis de construire, d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.
Le certificat d’urbanisme est un acte administratif qui indique l’état des règles d’urbanisme applicables pour un terrain donné. Il existe 2 catégories de certificat d’urbanisme. La première est un certificat d’information et la seconde est un certificat opérationnel. Leur délivrance n’est pas obligatoire mais elle est toutefois recommandée avant tout achat d’un bien immobilier.
Certificat d’urbanisme d’information
Ce certification renseigne sur le droit de l’urbanisme applicable à un terrain, les limitations administratives au droit de propriété (servitudes d’utilité publique, droit de préemption…) et les taxes et participations d’urbanisme (raccordement à l’égout, voirie et réseaux…).
Certificat d’urbanisme opérationnel
Il indique, en plus des informations données par le certificat d’information, si le terrain peut être utilisé pour la réalisation du projet de construction et donne l’état des équipements publics existants ou prévus desservant le terrain.
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Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandé avec AR ou déposés à la mairie de la commune où se situe le terrain :
– en 2 exemplaires pour les demandes de certificat d’urbanisme d’information.
– en 4 exemplaires pour les demandes de certificat d’urbanisme opérationnel, plus un exemplaire si vous êtes situé en périmètre protégé au titre des monuments historiques. La note descriptive succincte du projet est à fournir uniquement pour les demandes de certificat d’urbanisme opérationnel.
La mairie vous délivrera un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Ce délai est de 1 mois pour les demandes de certificat d’urbanisme d’information et de 2 mois pour les demandes de certificat d’urbanisme opérationnel.
La décision de la mairie peut ne pas donner lieu à la délivrance d’une réponse écrite au terme du délai d’instruction. Dans tous les cas, l’absence de réponse de la mairie au terme du délai d’instruction vaut délivrance d’un certificat tacite et fixe le droit en vigueur à la date limite d’instruction, et ce pendant un délai de 18 mois.
La mairie reste toutefois tenue de délivrer même tardivement une réponse écrite, correspondant au type de certificat d’urbanisme demandé.
La durée du certificat d’urbanisme (qu’il s’agisse d’un certificat d’urbanisme d’information ou d’un certificat d’urbanisme opérationnel) est de 18 mois à compter de sa délivrance. Cette durée peut être prolongée d’une année aussi longtemps que les dispositions d’urbanisme, les servitudes d’utilité publique et les taxes et participations d’urbanisme applicables au terrain n’ont pas changé.
La demande s’effectue par lettre sur papier libre en 1 exemplaire, accompagnée du certificat d’urbanisme à prolonger. Elle doit être adressée à la mairie de la commune où se situe le terrain, au moins 2 mois avant l’expiration du délai de validité de 18 mois.
La déclaration préalable est un acte administratif qui donne les moyens à l’administration de vérifier qu’un projet de construction respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur. Elle est généralement exigée pour la réalisation d’aménagement de faible importance.
Une déclaration préalable est notamment exigée dès lors que les travaux envisagés :
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L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable.
Où déposer le dossier ?
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie – service Droits des Sols. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Le délai d’instruction est généralement d’un mois à compter de la date du dépôt de la demande si le dossier est complet.
La commune de Cagnes-sur-Mer étant en site inscrit, le délai d’instruction est prolongé d’un mois, vous en serez alors informé dans le mois qui suit le dépôt de votre demande.
Un extrait de la déclaration préalable doit faire l’objet d’un affichage en mairie dans les 8 jours qui suivent son dépôt et ce pendant toute la durée de l’instruction.
En cas d’acceptation
Lorsque la déclaration préalable a été acceptée, le bénéficiaire dispose d’un délai de 2 ans à partir de la date d’obtention de sa déclaration préalable pour commencer les travaux. Passé ce délai, la déclaration préalable n’est en principe plus valable.
Une fois que les travaux ont commencé, ils ne doivent pas être interrompus pendant plus d’une année et peuvent être échelonnés à condition que chaque interruption soit inférieure à 1 an, et que les travaux exécutés d’une année sur l’autre soient suffisamment importants et significatifs.
Si les travaux ne peuvent être commencés dans le délai de 2 ans ou si le titulaire de l’autorisation prévoit d’interrompre le chantier pendant plus de 1 an, il peut demander de prolonger sa déclaration préalable d’une année. Cette demande doit être effectuée à la mairie et doit intervenir 2 mois avant l’expiration du délai de validité de la déclaration préalable.
En cas de refus
Lorsqu’une la déclaration préalable a été refusée, le demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa position. Cette demande s’effectue dans les 2 mois suivant le refus par lettre recommandée avec avis de réception.
Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif par lettre recommandée avec avis de réception.
Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui lui permettent de justifier son droit à l’obtention d’une déclaration préalable.
En cas d’absence de réponse
La décision de la mairie peut ne pas donner lieu à la délivrance d’un document écrit au terme du délai d’instruction. Dans tous les cas, l’absence d’opposition au terme du délai d’instruction vaut décision tacite de non-opposition à la réalisation du projet. Une attestation de non-opposition à déclaration préalable peut être délivrée sur simple demande à la mairie.
La durée de validité de la décision accordant la déclaration préalable (ou la décision tacite) est de 3 ans. Ce délai peut être prolongé de 2 fois 1 an.
Si les travaux n’ont pas commencé avant l’expiration de ce délai, la domaine public n’est plus valable.
La demande de prolongation doit être faite par courrier en double exemplaire 2 mois au moins avant l’expiration du délai de validité initial de votre déclaration préalable. Ce courrier doit être adressé par lettre recommandé avec avis de réception ou déposé en mairie.
La mairie dispose de 2 mois pour rendre sa réponse. Si la mairie n’a pas répondu dans un délai de 2 mois, votre demande de prolongation est acceptée.
Le permis de construire est un acte administratif qui donne les moyens à l’administration de vérifier qu’un projet de construction respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur.
Il est généralement exigé pour tous les travaux de grandes importances.
L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
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Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable.
Où déposer le dossier ?
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie – Service Droits des Sols. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Le délai pour instruire votre demande de permis de construire est de 2 mois si le dossier est complet pour une maison individuelle et de 3 mois si le dossier est complet pour les autres dossiers (Immeuble…).
Dans les 15 jours qui suivent le dépôt de votre dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.
Comme la commune de Cagnes-sur-Mer est en site inscrit, le délai d’instruction est prolongé d’un mois, vous en serez alors informé dans le mois qui suit le dépôt de votre demande.
En cas d’acceptation
La décision de la mairie prend la forme d’un arrêté municipal. Cette décision est adressée à l’intéressé par lettre recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique.
En cas de refus
Lorsqu’un permis de construire a été refusé, le demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa position. Cette demande s’effectue dans les 2 mois suivant le refus par lettre recommandée avec avis de réception.
Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la date de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif par lettre recommandée avec avis de réception.
Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui lui permettent de justifier son droit à l’obtention d’un permis de construire.
En cas d’absence de réponse
La décision de la mairie peut également ne pas donner lieu à la délivrance d’une réponse écrite au terme du délai d’instruction. Cela indique, en principe, qu’elle ne s’oppose pas au projet tel qu’il est décrit dans la demande de permis de construire. L’intéressé a tout de même intérêt à demander à la mairie un certificat attestant de son absence d’opposition à la réalisation du projet.
La durée de validité du permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prolongé de 2 fois 1 an.
La demande de prolongation doit être faite par courrier en double exemplaire 2 mois au moins avant l’expiration du délai de validité initiale de votre permis de construire. Ce courrier doit être adressé par lettre recommandée avec avis de réception ou déposé en mairie.
La mairie dispose de 2 mois pour rendre sa réponse. Si la mairie n’a pas répondu dans un délai de 2 mois, votre demande de prolongation est acceptée.
Tribunal administratif – Ministère en charge de la justice
Références
Le permis d’aménager est un acte administratif qui permet à l’administration de contrôler les travaux, installations et aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain donné.
La démarche est différente selon que votre projet génère ou non un impact sur l’environnement (c’est-à-dire qu’il est notamment susceptible de porter atteinte aux ressources en eau ou de nuire aux espèces protégées).
Un permis d’aménager est notamment exigé pour :
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L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable.
Où déposer le dossier ?
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie service Droits des Sols au 2 avenue de Grasse, en 4 exemplaires. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Quel est le délai d’instruction ?
Le délai pour instruire votre demande de permis de construire est de 3 mois si le dossier est complet.
Dans les 15 jours qui suivent le dépôt de votre dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.
La commune de Cagnes-sur-Mer étant en site inscrit, le délai d’instruction est prolongé d’un mois, vous en serez alors informé dans le mois qui suit le dépôt de votre demande.
En cas d’acceptation
La décision de la mairie prend la forme d’un arrêté municipal. Cette décision est adressée à l’intéressé par lettre recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique.
En cas de refus
Lorsqu’un permis de construire a été refusé, le demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa position. Cette demande s’effectue dans les 2 mois suivant le refus par lettre recommandée avec avis de réception.
Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la date de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif par lettre recommandée avec avis de réception.
Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui lui permettent de justifier son droit à l’obtention d’un permis de construire.
En cas d’absence de réponse
La décision de la mairie peut également ne pas donner lieu à la délivrance d’une réponse écrite au terme du délai d’instruction. Cela indique, en principe, qu’elle ne s’oppose pas au projet tel qu’il est décrit dans la demande de permis d’aménager. L’intéressé a tout de même intérêt à demander à la mairie un certificat attestant de son absence d’opposition à la réalisation du projet.
La durée de validité du permis de construire est de 3 ans. Cette durée peut être prolongée sous certaines conditions.
La demande de prolongation doit être faite par courrier en double exemplaire 2 mois au moins avant l’expiration du délai de validité initiale de votre permis d’aménager. Ce courrier doit être adressé par lettre recommandé avec avis de réception ou déposé en mairie.
La mairie dispose de 2 mois pour rendre sa réponse. Si la mairie n’a pas répondu dans un délai de 2 mois, votre demande de prolongation est acceptée.
Tribunal administratif – Ministère en charge de la justice
Références
Le bénéficiaire d’un permis de construire ou d’un permis d’aménager en cours de validité peut apporter des modifications à son permis initial dès lors que celles-ci sont mineures.
Cette demande peut être déposée à tout moment, dès l’instant que la déclaration d’achèvement des travaux n’a pas encore été délivrée. Ce permis ne constitue pas un nouveau permis de construire.
Lorsque ces modifications sont plus importantes (par exemple, lorsqu’elles concernent un changement profond de l’implantation du projet ou de son volume), un nouveau permis de construire ou d’aménager doit être demandé.
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L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable.
Où déposer le dossier ?
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie – Service Droits des Sols. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Le délai pour instruire votre demande de permis de construire est de 2 mois si le dossier est complet.
Dans les 15 jours qui suivent le dépôt de votre dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.
La commune de Cagnes sur mer étant en site inscrit, le délai d’instruction est prolongé d’un mois, vous en serez alors informé dans le mois qui suit le dépôt de votre demande.
En cas d’acceptation
La décision de la mairie prend la forme d’un arrêté municipal. Cette décision est adressée à l’intéressé par lettre recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique.
En cas de refus
Lorsqu’un permis de construire a été refusé, le demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa position. Cette demande s’effectue dans les 2 mois suivant le refus par lettre recommandée avec avis de réception.
Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la date de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif par lettre recommandée avec avis de réception.
Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui lui permettent de justifier son droit à l’obtention d’un permis de construire.
En cas d’absence de réponse
La décision de la mairie peut également ne pas donner lieu à la délivrance d’une réponse écrite au terme du délai d’instruction. Cela indique, en principe, qu’elle ne s’oppose pas au projet tel qu’il est décrit dans la demande de permis de construire. L’intéressé a tout de même intérêt à demander à la mairie un certificat attestant de son absence d’opposition à la réalisation du projet.
Tribunal administratif – Ministère en charge de la justice
Références
Le transfert d’un permis de construire ou d’aménager, en cours de validité, à une autre personne peut être autorisé par la mairie sous certaines conditions. La mairie dispose de 2 mois pour rendre sa décision.
Le transfert du permis ne repose sur aucun fondement réglementaire mais résulte d’une pratique administrative, reconnue par la jurisprudence.
Pour pouvoir transférer un permis de construire ou un permis d’aménager, il faut :
La demande de transfert doit être présentée par le futur titulaire du permis.
L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
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Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable.
Où déposer le dossier ?
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie – service Droits des Sols. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Le délai pour instruire votre demande de permis de construire est de 2 mois si le dossier est complet.
Dans les 15 jours qui suivent le dépôt de votre dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.
Le transfert n’est pas automatique, il fait l’objet d’une décision de la mairie constatant :
Une fois le transfert acquis, le nouveau titulaire du permis doit procéder à l’affichage sur son terrain du permis de construire ou d’aménager.
Un éventuel changement des règles d’urbanisme entre l’attribution du permis initial et son transfert au nouveau titulaire ne peut pas entraîner un refus de la mairie.
Par contre, la mairie peut s’opposer au transfert si l’ancien titulaire du permis était un particulier, dispensé du recours obligatoire à un architecte dans certains cas, et que le nouveau titulaire est une personne morale tenue de recourir à un architecte.
Le permis de démolir est un acte administratif qui donne les moyens à l’administration de vérifier qu’un projet de démolition respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur.
Il est exigé pour la réalisation de démolition des constructions situées dans un secteur protégé au titre du patrimoine architectural, urbain ou paysager.
Lorsque la démolition dépend d’un projet de construction ou d’aménagement, la demande de démolition peut être faite au moment de la demande de permis de construire ou d’aménager.
Un permis de démolir est exigé préalablement à la démolition partielle ou totale d’une construction :
L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
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Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable. Dans le cas d’une démolition avec reconstruction ou aménagement, le formulaire de demande de permis de construire ou d’aménager permet également de demander l’autorisation de démolir.
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie service Droits des Sols au 2 avenue de Grasse. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Le délai pour instruire votre demande de permis de construire est de 2 mois si le dossier est complet.
Dans les 15 jours qui suivent le dépôt de votre dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.
La commune de Cagnes-sur-Mer étant en site inscrit, le délai d’instruction est prolongé d’un mois, vous en serez alors informé dans le mois qui suit le dépôt de votre demande.
En cas d’acceptation
La décision de la mairie prend la forme d’un arrêté municipal. Cette décision est adressée à l’intéressé par lettre recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique.
En cas de refus
Lorsqu’un permis de construire a été refusé, le demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa position. Cette demande s’effectue dans les 2 mois suivant le refus par lettre recommandée avec avis de réception.
Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la date de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif par lettre recommandée avec avis de réception.
Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui lui permettent de justifier son droit à l’obtention d’un permis de construire.
En cas d’absence de réponse
La décision de la mairie peut également ne pas donner lieu à la délivrance d’une réponse écrite au terme du délai d’instruction. Cela indique, en principe, qu’elle ne s’oppose pas au projet tel qu’il est décrit dans la demande de permis de construire. L’intéressé a tout de même intérêt à demander à la mairie un certificat attestant de son absence d’opposition à la réalisation du projet.
La durée de validité d’un permis de démolir est de 3 ans. Ce délai peut être prolongé de 2 fois 1 an. Si les travaux n’ont pas commencé avant l’expiration de ce délai, le permis de démolir n’est plus valable.
La demande de prolongation doit être faite par courrier en double exemplaire 2 mois au moins avant l’expiration du délai de validité initial de votre permis de démolir. Ce courrier doit être adressé par lettre recommandée avec avis de réception ou déposé en mairie.
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Références
Un tiers (par exemple un voisin) peut contester la validité de l’autorisation d’urbanisme, (par exemple, un permis de construire) en exerçant un recours. Pour cela, il faut démontrer un intérêt à agir.
Un tiers peut contester la validité d’une autorisation d’urbanisme en exerçant un recours gracieux ou un recours contentieux. S’il estime que celle-ci lui porte préjudice et est contraire aux règles d’urbanisme.
Vous devez démontrer que l’autorisation d’urbanisme affecte directement vos conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien que vous occupez ou détenez. Pour cela, il faut rapporter des pièces justificatives (photographies, rapport, attestation…).
C’est le projet lui-même qui doit affecter vos conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance, et non les travaux (les nuisances).
Attention !
Si vous ne rapportez pas la preuve de votre préjudice et que votre recours cause un préjudice au titulaire de l’autorisation, celui-ci peut demander au tribunal administratif que lui soit versé des dommages-intérêts pour comportement abusif.
Car, quand un recours contre un permis de construire est émis, il entraîne des retards de réalisation significatifs. Et donc des surcoûts. les recours abusifs devant le juge administratif étaient condamnés par le seul article R741-12 du code de justice administrative et le montant de ces dommages et intérêts n’est pas limité.
Recours administratif (recours gracieux)
Le recours peut prendre la forme d’un recours gracieux ou d’un recours hiérarchique auprès de la Mairie. Si le recours s’est avéré inefficace, il est possible de se tourner vers la voie du recours contentieux devant le tribunal administratif.
Le délai pour agir est de 2 mois à compter du premier jour d’une période continue de 2 mois d’affichage du panneau sur le terrain.
Votre devez informer le titulaire de l’autorisation ainsi que la mairie que vous exercez un recours contentieux. Pour ce faire, vous devez envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de 15 jours francs à partir du dépôt de votre recours.
L’absence de notification entraîne l’irrecevabilité du recours gracieux.
Recours devant le tribunal civil (Recours contentieux)
Le juge administratif traite de la légalité du permis de construire au regard des règles d’urbanisme alors que le juge civil ne s’intéresse pas à l’arrêté lui-même mais davantage à la construction ou démolition qui a été autorisé. Le juge civil est saisi pour demander réparation suite à un préjudice subi.
Le juge civil a compétence à se prononcer sur la légalité du projet de construction au regard des règles de droit privé alors que le juge administratif est compétent pour apprécier de la légalité de l’autorisation au regard de règles de droit public.Le délai pour agir est de 2 mois à compter du premier jour d’une période continue de 2 mois d’affichage du panneau sur le terrain.
Votre devez informer le titulaire de l’autorisation ainsi que la mairie que vous exercez un recours contentieux. Pour ce faire, vous devez envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de 15 jours francs à partir du dépôt de votre recours.
L’absence de notification entraîne l’irrecevabilité du recours contentieux.
Recours devant le tribunal pénal
Le juge pénal est saisi pour demander la condamnation d’un voisin fautif.
Vous adressez au maire qui a délivré le permis de construire, une requête pour lui demander de constater l’infraction.
Une fois l’infraction constatée, le maire la notifie dans un procès-verbal, et celui-ci est transmis au procureur de la République.
Pendant cette procédure, les travaux sont obligatoirement suspendus. Le procureur de la République peut poursuivre pénalement le fautif et demander la démolition de la construction ou la remise en état ou en conformité avec l’autorisation administrative. Les sanctions pénales peuvent aller jusqu’à 6 000 € par mètre carré et un an d’emprisonnement en cas de récidive.
Recours gracieux
La maire peut décider d’annuler l’autorisation d’urbanisme. Si le maire refuse d’annuler l’autorisation, vous pouvez saisir le tribunal administratif.
Si vous n’avez pas de réponse du maire dans les 2 mois, cela signifie que votre demande est rejetée.
Recours contentieux
Le tribunal administratif peut décider :
Cas d’irrecevabilité
Aucune contestation de l’autorisation n’est recevable à l’expiration d’un délai d’1 an à compter de l’achèvement des travaux.
La date d’achèvement retenue est celle qui a été mentionnée dans la déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux.
Conditions Code de l’urbanisme : articles L600-1 à L600-13
L’autorisation d’urbanisme accordée doit faire l’objet de mesure d’affichage sur le terrain et à la mairie de la commune où se situe le terrain.
Ces formalités constituent le point de départ du délai imparti aux tiers pour contester l’autorisation, s’ils estiment que celle-ci leur porte préjudice et est contraire aux règles d’urbanisme.
Un arrêté indiquant :
Vous devez afficher un extrait de votre autorisation sur votre terrain par le biais d’un panneau :
La date d’affichage sur le terrain est le point de départ du délai de 2 mois accordé aux tiers pour contester l’autorisation s’ils estiment que celle-ci leur porte préjudice.
Dans les 8 jours suivants la délivrance expresse ou tacite (non écrit) de l’autorisation, la mairie procède à l’affichage d’un extrait de l’autorisation durant au minimum 2 mois.
Le bénéficiaire de l’autorisation doit afficher sur son terrain un extrait de cette autorisation dès réception de la notification de l’arrêté ou dès la date à laquelle le permis tacite ou la décision de non-opposition à la déclaration préalable est acquis et pendant toute la durée du chantier.
Cet affichage prend la forme d’un panneau rectangulaire dont les dimensions sont supérieures à 80 centimètres.
Le panneau doit être installé de telle sorte que les renseignements qu’il contient soient lisibles de la voie publique.
Il doit mentionner :
Il doit également indiquer, en fonction de la nature du projet :
L’inobservation de cette formalité peut entraîner des sanctions pénales.
Le panneau doit être affiché pendant toute la durée des travaux sans pouvoir être inférieure à 2 mois continus. De manière lisible et visible depuis la voie publique ou du domaine publique.
En cas de contestation, il vous appartient d’apporter la preuve que vous avez bien rempli les formalités d’affichage. Pour ce faire, vous devez établir :
La preuve de cet affichage peut être établie par tous moyens.
Les juges ont admis que les témoignages de personnes sans lien avec le bénéficiaire du permis pouvaient constituer une preuve d’affichage du permis. C’est également le cas si le bénéficiaire produit un constat d’huissier établi durant la période d’affichage.
Le défaut d’affichage de l’autorisation d’urbanisme sur le terrain est sans influence sur la légalité même de l’autorisation. En revanche, sans affichage, les tiers ayant un intérêt à agir peuvent contester l’autorisation durant 1 an à partir de l’achèvement des travaux.
Une fois l’obtention du permis de construire ou du permis d’aménager, son titulaire peut entreprendre les travaux.
Dès le début des travaux, il doit avertir la mairie du commencement des travaux en effectuant une déclaration d’ouverture de chantier.
La déclaration d’ouverture de chantier concerne uniquement les personnes qui détiennent un permis de construire ou un permis d’aménager.
L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
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Elle doit être fournie en 3 exemplaires et être déposée directement à la mairie où se situe le terrain ou être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le simple envoi d’une déclaration d’ouverture de chantier ne suffit pas à prouver le commencement réel des travaux.
Le chantier débute au stade des travaux préparatoires dès lors qu’ils présentent une certaine importance.
Le commencement des travaux se caractérise par :
Les travaux doivent impérativement être commencés dans un délai de 3 ans suivant l’obtention du permis de construire ou du permis d’aménager. Une fois que les travaux ont commencé, ils ne doivent pas être interrompus pendant plus d’1 an.
Ils peuvent être échelonnés à condition que chaque interruption soit inférieure à 1 an et que les travaux exécutés d’une année sur l’autre soit suffisamment importants et significatifs.
Si ces délais ne sont pas respectés, l’autorisation de construire ou d’aménager n’est, en principe, plus valable.
Si les travaux ne peuvent pas être commencés dans le délai de 3 ans ou si le titulaire de l’autorisation prévoit d’interrompre le chantier pendant plus d’1 an, il peut demander de prolonger son permis d’1 an.
Cette demande doit intervenir 2 mois avant l’expiration du délai de validité de l’autorisation.
Si la validité de l’autorisation est contestée par un tiers devant le tribunal administratif, le délai de validité du permis de construire est suspendu jusqu’à l’intervention de la décision de justice.
La déclaration d’achèvement des travaux dite « déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux (DAACT) » est un document qui permet de signaler à l’administration l’achèvement des travaux et la conformité de la construction avec :
Cette déclaration est obligatoire pour les travaux ayant fait l’objet d’un permis de construire ou d’aménager ou d’un dépôt d’une déclaration préalable de travaux.
Dans certains cas, pour être valable la DAACT :
Doit être accompagnée d’une attestation de réglementation thermique.
La DAACT est un document qui permet d’attester auprès de la mairie :
La DAACT doit préciser si l’achèvement concerne :
Lorsque les travaux sont effectués par tranche, la DAACT porte uniquement sur ces seules réalisations. Il y a donc autant de DAACT à adresser à la mairie qu’il y a de tranche de travaux à réaliser.
L’intéressé doit déclarer son projet à la mairie de la commune au Service Droits des Sols.
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Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est limitativement énumérée sur la notice de demande de déclaration préalable.
Si les travaux de construction ou d’extension prévoient une surface thermique et une surface de plancher supérieures à 50 m², il faut en plus joindre à la DAACT une attestation indiquant que la construction respecte bien la réglementation thermique 2012 (RT 2012).
Si les travaux concernent des bâtiments d’habitation neufs ou des maisons individuelles accolées ou superposées à un autre local, il faut en plus joindre à la DAACT une attestation indiquant que la construction respecte bien la réglementation accoustique.
Si des règles d’accessibilité des personnes handicapées doivent être respectées (cas par exemple pour les établissements recevant du public), le formulaire doit être accompagné d’une attestation de conformité remise par la personne qui a effectué ce contrôle.
De même, si des normes techniques spécifiques (parasismiques et para-cycloniques) sont applicables, le formulaire doit être accompagné d’une attestation de conformité remise par la personne qui a effectué ce contrôle.
Ce dossier (formulaire et attestations) doit être réalisé en 3 exemplaires et être déposé directement à la mairie où se situe le terrain ou envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le formulaire et le dossier qui l’accompagnent doivent être envoyés par lettre recommandée avec avis de réception ou déposés à la mairie service Droits des Sols au 2 avenue de Grasse. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique).
À cette occasion, la mairie délivre un récépissé.
La mairie dispose d’un délai de 3 mois à partir de la date de réception de la DAACT pour contester la conformité des travaux.
Passé ce délai, la mairie ne peut plus contester la conformité des travaux.
La mairie dispose d’un délai de 5 mois à partir de la date de réception de la DAACT pour contester la conformité des travaux sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques ou situés dans un secteur sauvegardé.
Passé ce délai, la mairie ne peut plus contester la conformité des travaux.
Si les agents de la mairie constatent une anomalie dans les délais de 3 et 5 mois suivant l’autorisation accordée, elle peut :
Lorsque aucune décision n’est intervenue dans le délai 3 ou 5 mois, le titulaire de l’autorisation peut demander une attestation certifiant que les travaux sont conformes à son autorisation. Cette demande doit être adressée à la mairie par courrier (simple ou recommandé). Cette attestation (si elle n’est pas contestée) est délivrée sous 15 jours.
En cas de refus ou de silence de la mairie, il convient de demander une attestation auprès du préfet de son département.
Les constructions nouvelles, changements de consistance (additions de constructions, surélévations…) ou de destination des propriétés bâties doivent être déclarés dans les 90 jours de leur achèvement.
L’intéressé doit déclarer son projet au Centre des Impôts Foncier.
Pour les appartements et dépendance situés dans un immeuble collectif – Cliquez ici
Pour les locaux à usage professionnel – Cliquez ici
Les constructions nouvelles, changements de consistance (additions de constructions, surélévations…) ou d’affectation des propriétés bâties doivent être déclarés au service des impôts de la situation du bien dans les 90 jours de leur achèvement. Cet achèvement est entendu au sens où le bien considéré peut être utilisé conformément à sa destination.
Le défaut de déclaration entraîne la perte des exonérations temporaires de taxe foncière sur les propriétés bâties indiquées. De même, la déclaration tardive entraîne une limitation de ces mêmes exonérations à la période restant à courir après le 31 décembre de l’année suivant celle du dépôt hors délai.
En outre, le défaut et le retard dans la formalité de déclaration peuvent donner lieu à un redressement et à l’application d’amendes fiscales.
Centre des Impôts Fonciers
40, avenue de la Colle – 06164 Juan les Pins
Tél : 04 92 93 77 39 – cdif.antibes@dgfip.finances.gouv.fr
Le recours à un architecte pour la construction d’un logement n’est obligatoire que dans certains cas.
Pour les particuliers
Pour les sociétés et entreprises (personnes morales)
Les personnes morales doivent recourir aux services d’un architecte pour établir le projet architectural quel que soit le projet (construction ou travaux).
Pour rappel : Personnes morales – Groupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n’être constitué que d’un seul membre (EURL par exemple).
Pour les exploitations agricoles
https://www.pagesjaunes.fr
https://annuaire.architectes.org
https://www.caue06.fr
La requête est le document écrit par lequel le demandeur expose sa demande au juge administratif.
La requête indique les nom et domicile des parties. Elle doit exposer clairement les circonstances de l’affaire et les arguments du demandeur.
Demande d’annulation d’une décision
La cause de l’annulation doit être clairement visée dans la demande (violation du texte précisément désigné, motifs erronés, vice de procédure, incompétence de l’autorité).
Demande de réparation du préjudice
La requête doit exposer :
Support matériel de la requête
Il s’agit d’une lettre, rédigée sur papier libre, dans laquelle est exposée la demande. Elle doit être rédigée en langue française, soit manuscrite (elle doit être parfaitement lisible), soit dactylographiée. Elle est adressée au greffe du tribunal administratif, sur place ou par courrier. Dans ce dernier cas, il est préférable de recourir à une lettre recommandée avec demande d’accusé de réception.
Pluralité de décisions attaquées du ou des demandeurs
Si un justiciable entend attaquer plusieurs décisions, il convient d’établir une requête par acte. Si une décision est contestée par plusieurs demandeurs, un représentant unique doit être désigné. Il sera l’interlocuteur privilégié du tribunal. A défaut de désignation, le tribunal s’adresse au premier dénommé.
Respect des délais
La décision doit comporter mention des délais de recours. A défaut, il ne pourra être reproché au justiciable d’agir hors délai. En règle générale, l’usager a 2 mois, à compter de la publicité de la décision, pour la contester.
Attention : la date faisant foi est celle à laquelle le tribunal enregistre la demande et non la date d’envoi.
Pièces à joindre
L’ensemble de ces pièces doit être adressé au tribunal en autant d’exemplaire qu’il y a de partie à l’affaire, augmenté de 2. À défaut, la requête n’est pas recevable.
La représentation par un avocat n’est pas obligatoire devant le tribunal administratif sauf en cas de demande d’indemnités ne portant pas sur un litige :
Si l’intervention d’un avocat est obligatoire, un avocat à la cour ou un avocat au Conseil d’État ou à la Cour de cassation peut intervenir (listes consultables dans chaque tribunal).
En dessous d’un certain plafond de ressources, et si la requête n’apparaît pas manifestement irrecevable, tout justiciable peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle.
Pour se faire assister : Maison de justice et du droit (Pour s’informer) Avocat
Pour effectuer la démarche : Conseil national des barreaux (CNB) Tribunal administratif
Pour effectuer la démarche : Ministère en charge de la justice Conseil d’État
Présentation de la requête Code de justice administrative : articles R411-1 à R411-6
Pièces jointes à la requête Code de justice administrative : articles R412-1 à R412-3
Dépôt de la requête Code de justice administrative : articles R413-1 à R413-6
Télérecours citoyens Code de justice administrative : articles R414-6 à R414-11
Représentation des parties devant le tribunal administratif Code de justice administrative : articles R431-1 à R431-10-1
Exceptions à la compétence territoriale Code de justice administrative : articles R312-6 à R312-19
Recours devant la commission départementale ou centrale d’aide sociale Code de l’action sociale et des familles : articles L 134-1 à L 134-10
Recours devant la Cour nationale du droit d’asile Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L 733-1 à L 733-5
Recours devant le tribunal départemental des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre : articles L 711-1 à L 711-7
Arrêté du 2 mai 2018 relatif aux caractéristiques techniques du téléservice dénommé « Télérecours citoyens »
Service Droit des Sols – Habitat
2 avenue de Grasse
urbanisme@cagnes.fr
Renseignements par téléphone : le mardi et jeudi de 14h à 16h45 – 04 93 22 19 45
Dépôt des dossiers : Le lundi – mercredi et vendredi de 08h30 à 12h
La réception des administrés ne se fera que le mardi matin de 8h30 à 12h
Les renseignements téléphoniques ne se feront que le jeudi après midi de 14h à 16h45
Entretien avec un instructeur sans rendez-vous le mardi et jeudi de 8h30 à 12h :
S. COURTOISIER – s.courtoisier@cagnes.fr – 04 93 22 19 46
F. L’HOTE – f.lhote@cagnes.fr – 04 93 22 19 44
S. FENDRICH – s.fendrich@cagnes.fr – 04 93 22 39 76
E.VINCI – e.vinci@cagnes.fr – 04 93 22 19 69
Entretien avec la chargée de mission Haut-de-Cagnes et Cros-de-Cagnes sur rendez-vous :
S. EL AROUBI – s.elaroubi@cagnes.fr – 04 89 83 20 73
Consultation des archives :
Le lundi et vendredi après-midi sur rendez-vous : 04 93 22 19 45
Une piscine ou un bassin inférieur à 10 m² du plan d’eau n’est pas soumis à déclaration préalable, mais doit respecter les dispositions d’implantation du PLU par rapport aux limites séparative et voies publiques ou privées mais est soumis à déclaration auprès de la DGIF.
Imprimé et notice explicative téléchargeables – Cliquez ici
Un abri jardin d’une surface de plancher ou d’emprise au sol inférieure à 5 m² n’est pas soumis à déclaration sauf si il est supérieur à 12 m de haut.
De 5 m² à 20 m², il est soumis à déclaration préalable sauf si il est supérieur à 12 m de haut où il est sous le régime des permis de construire.
Pour une surface une surface supérieure quelque soit la hauteur, il est soumis à permis de construire.
Dans ces deux cas il est soumis à déclaration auprès de la DGIF.
Imprimés et notice téléchargeable – Cliquez ici
Le PLU métropolitain stipule que les clôtures doivent être constituées par des haies vives ou par des grillages doublés ou non d’une haie végétale implantée coté parcelle privée. Les haies vives doivent être constituées d’essences locales.
Les clôtures ne pourront comporter aucune partie maçonnée, à l’exception des supports du portail et d’un mur de soubassement.
La hauteur totale des clôtures est limitée à 2 m et la hauteur visible du mur de soubassement ne pourra excéder 0,70 mètres au point le plus défavorable.
Une Déclaration Préalable est exigée par la mairie si la hauteur du mur à construire est supérieure ou égale à 2 mètres mais dans les abords des monuments historiques, le dépôt d’une Déclaration Préalable est exigé quelle que soit la hauteur du mur.
La surface de plancher correspond à la somme des surfaces de tous les niveaux construits, clos et couvert, dont la hauteur de plafond est supérieure à 1,80 m. Elle se mesure au nu intérieur des murs de façades de la construction (c’est-à-dire à l’intérieur de la construction, d’un mur de façade à un autre). À partir de cette surface de plancher, certaines surfaces sont déduites pour obtenir la surface de plancher définitive.
La surface de plancher correspond à la somme des surfaces de tous les niveaux construits, clos et couvert, dont la hauteur de plafond est supérieure à 1,80 m. Elle se mesure au nu intérieur des murs de façades de la construction (c’est-à-dire à l’intérieur de la construction, d’un mur de façade à un autre). À partir de cette surface de plancher, certaines surfaces sont déduites pour obtenir la surface de plancher définitive.
Des travaux d’isolation thermique doivent être engagés en cas de ravalement de façade, travaux d’aménagement pour rendre des locaux habitables ou travaux de toiture. Généralement dans tous les grands travaux d’aménagement ou amélioration de locaux d’habitation ou société/entreprises. L’isolation thermique par l’extérieure est notifié dans le PLU de la commune.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N321
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/credit-impot-transition-energetique-cite
https://www.nicecotedazur.org/habitat-urbanisme/le-logement/aides-à-l-habitat-privé
http://www.paca.ademe.fr/
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-aides-financieres-renovation-habitat-2019.pdf
https://www.anah.fr/proprietaires/proprietaires-occupants/etre-mieux-chauffe-avec-habiter-mieux/
https://www.anil.org/votre-projet/vous-etes-proprietaire/amelioration/aides-locales-a-leco-renovation/
La réalisation de travaux non conformes à l’autorisation obtenue ou contrevenant au plan local d’urbanisme (PLU) constitue une infraction pouvant engager votre responsabilité pénale (Obligation de répondre de ses actes délictueux en subissant une sanction pénale dans les conditions et selon les formes prescrites par la loi) sur une certaine période : il s’agit du délai de prescription (Expiration d’un droit après un certain délai).
Ce délai est passé de 3 à 6 ans depuis le 28 février 2017. Il démarre à partir de l’achèvement des travaux et est rétroactif, c’est-à-dire qu’il s’applique aux infractions commises avant cette date, sauf si l’ancien délai de 3 ans est déjà prescrit.
Les travaux achevés en janvier 2017 sont susceptibles d’engager votre responsabilité pénale jusqu’en janvier 2023 s’ils sont non conformes ou contreviennent au PLU.Pour les travaux qui ont été achevés en avril 2018, votre responsabilité pénale peut être engagée jusqu’en avril 2024.
Au-delà du délai de 6 ans, vous ne pouvez plus faire l’objet de poursuites pénales. Toutefois, passé ce délai, la commune peut engager votre responsabilité civile (Obligation de réparer le préjudice résultant soit de l’inexécution d’un contrat, soit de la violation du devoir général de ne causer aucun dommage à autrui), dans la limite de 10 ans, en saisissant le tribunal de grande instance (TGI) pour ordonner la démolition ou la mise en conformité de votre construction.
Oui, à la condition d’obtenir l’accord préalable de votre voisin. À défaut, il faut saisir le juge pour obtenir un droit de passage temporaire.
Vous pouvez passer sur le terrain de votre voisin (y poser une échelle ou un échafaudage, …) s’il n’existe pas d’autre moyen de réaliser des travaux chez vous : c’est ce que l’on appelle un tour d’échelle.
L’exercice de ce droit nécessite toutefois un accord entre votre voisin et vous.
Le bénéficiaire d’une autorisation d’urbanisme (un permis de construire, par exemple) doit afficher sur son terrain un extrait de cette autorisation.
L’affichage se fait grâce à un panneau qui doit contenir impérativement certaines informations. Ce panneau doit être affiché pendant toute la durée des travaux. Il sert de point de départ aux tiers pour contester l’autorisation d’urbanisme. L’affichage se fait grâce à un panneau rectangulaire dont les dimensions doivent être supérieures à 80 centimètres. Vous pouvez trouver ce type de panneau notamment dans les magasins de bricolage. Le coût du panneau est à votre charge.
Le panneau doit être installé de telle sorte que les renseignements qu’il contient soient lisibles de la voie publique ou des espaces ouverts au public pendant toute la durée du chantier.
Il doit également indiquer, en fonction de la nature du projet :
Le panneau doit être affiché pendant toute la durée des travaux sans pouvoir être inférieure à 2 mois continus.
En cas de contestation, il vous appartient d’apporter la preuve que vous avez bien rempli les formalités d’affichage. Pour ce faire, vous devez établir :
La preuve de cet affichage peut être établie par tous moyens.
Les juges ont admis que les témoignages de personnes sans lien avec le bénéficiaire du permis pouvaient constituer une preuve d’affichage du permis. C’est également le cas si le bénéficiaire produit un constat d’huissier établi durant la période d’affichage.
Le défaut d’affichage de l’autorisation d’urbanisme sur le terrain est sans influence sur la légalité même de l’autorisation. En revanche, sans affichage, les tiers ayant un intérêt à agir peuvent contester l’autorisation durant 1 an à partir de l’achèvement des travaux.