La loi SRU impose aux collectivités de disposer sur leur territoire de 25% de logements sociaux.
Mais, les obligations liées à cette loi, ne correspondent pas aux besoins réels de logements sociaux sur la commune. De plus, la loi SRU ne prend pas en compte la topologie atypique de notre territoire entre mer et montagne et de ses possibilités limitées de construction.
Or, le refus de se conformer à cette loi n’est pas sans conséquence et peut entrainer des sanctions pour la collectivité.
La commune de Cagnes-sur-Mer a donc mené depuis de nombreuses années une politique active en faveur du logement pour loger les Cagnois et éviter autant que possible les sanctions liées à la loi SRU.
Elle réalise des efforts financiers importants en accordant des subventions foncières ou en garantissant les emprunts des bailleurs sociaux dans la réalisation de leurs projets.
Ces efforts financiers mais aussi la réelle production de logements sociaux font que Cagnes-sur-Mer n’est pas une ville carencée contrairement à d’autres collectivités des Alpes-Maritimes.
Malheureusement, la crise sanitaire du Covid ayant ralenti voire paralysé la production de logements, les bailleurs sociaux n’ont pas sollicité l’aide de la commune du fait de la mise à l’arrêt de leurs activités.
Notre effort financier étant moins important du fait de cette année particulière, la ville de Cagnes-sur-Mer devra donc être assujettie à une pénalité d’environ 550 000 € (pour rappel : Nice-Matin nous qualifiait de « bon élève » dans son édition du 11 mars 2021 pour notre production de logements).
Dans tous les cas, Cagnes poursuivra sa politique solidaire pour répondre aux besoins des familles cagnoises et leur offrir un cadre harmonieux dans une ville nature.